mercredi 4 octobre 2023



PRIX CANADINDES 2023 : LE TROPHÉE «NO ROCKET RICHARD» VA À JOHNATHAN KOVACEVIC.

C'est le cas de le dire, les joueurs du Cacanadien de Moryial n'ont pas le compas dans l'oeil lorsqu'ils tirent au but.  Leur manque de précision, lorsqu'ils visent le filet, est une des nombreuses raisons expliquant pourquoi ils ont un club aussi poCHe.  Et je ne parle pas ici de la «Poche Bleue».

Histoire d'illustrer cet aspect du jeu des pauvres torCHonneux, j'ai créé un nouveau prix «Canadinde», le trophée «No Rocket Richard», pour souligner à quel point un joueur du Gros CHiard ne suit pas l'exemple du célèbre Maurice Richard, qui fut le premier hockeyeur à marquer 50 buts en 50 parties (en 1944-45), dans une saison de la Ligue Nationale de Hockey.

La LNH a d'ailleurs instauré le trophée «Maurice Richard» en 1999, pour récompenser le meilleur buteur de la Ligue à chaque année.  La saison dernière c'est Connor McDavid qui l'a gagné avec son impressionnante production de 64 filets.  Évidemment, il va sans dire qu'aucun buteur des CHaudrons n'a jamais mis la main sur ce trophée...



Plusieurs porte-couleurs de la CHiasse se sont distingués en 2022-23 pour leur imprécision à toucher la cible en lançant aux buts adverses.  Chez les défenseurs, le joueur à temps partiel Chris Wideman (photo ci-dessus) a tiré 31 fois vers la cage ennemie (14 de ces lancers ont raté la cible) sans scorer le moindre but, en 46 matchs joués.

Wideman est à peu près utilisé seulement pour boucher un trou quand trop de défenseurs réguliers des CHieux sont absents à cause de blessures.  Le pire, c'est qu'on l'emploie surtout parce qu'il est un des seuls patrouilleurs de la ligne bleue qui est supposé exceller comme quart-arrière sur le jeu de puissance (ou plutôt d'impuissance) du Caca.  Alors zéro but pour lui, malgré son temps joué en supériorité numérique, c'est la désolation de l'abomination !

Remarquez que son coéquipier défenseur Johnathan Kovacevic n'est pas meilleur.  En 77 parties disputées, sur 92 tirs, il en a vu 40 manquer le filet et trois seulement ont fait scintiller la lumière rouge derrière le gardien de buts opposé.  Taux de succès : 3,3 % !  Mais Kovacevic a au moins l'excuse de ne pas jouer sur l'avantage numérique.  Mais attendez !  Ceci explique cela, en grande partie !  Il ne joue pas sur le PP puisqu'il est tellement erratique quand il lance...et rate le but.

Évidemment, les défenseurs ont moins de chances de faire bouger les cordages des filets adverses puisqu'ils sont, par essence, plus éloignés pour tirer aux buts ennemis en raison de leur position reculée sur la surface glacée.  N'est pas un Bobby Orr qui veut !  C'est Erik Karlsson (alors avec les Sharks de San Jose) qui en a marqué le plus chez les défenseurs l'an passé avec 25.  Le champion, à ce chapitre, chez les Cannes à CHiens, a été Mike Matheson, avec huit.



Afin de souligner la pire performance en ce qui a trait au manque de touche offensive, il est plus logique de se tourner vers les joueurs d'avant.  De ce côté, Jonathan Drouin (photo ci-dessus) a vraiment fait pitié.

Celui que l'on a comparé à Guy Lafleur, à son arrivée à Moronréal, en 2017, n'a enregistré que deux maigres filets en 58 parties en 2022-23.  Deux petits buts sur 69 lancers, pour un taux de réussite de 2,9 %.  Un désastre !  Il ne pourra que faire mieux, maintenant, avec l'Avalanche du Colorado, où il a rejoint son ancien coéquipier chez les juniors, Nathan MacKinnon, sur le premier trio de l'équipe anciennement basée à Québec.

2,9 %, c'est le même degré d'insuccès que celui de l'ex-défenseur CHicolore, Joel Edmundson (échangé aux Capitals de Washington dans l'entre-saison).  Mais on a jamais songé comparer Edmundson à Erik Karlsson, pour ce qui est de l'excellence en offensive.

Le joueur de centre Jake Evans s'est aussi fait remarquer par son manque de punch à l'attaque, l'an dernier.  Deux buts en 54 joutes, pour un famélique taux de réussite de 3,6 %, sur 55 tirs au but, dont 17 ratés.

Mais au final, considérant le pourcentage de tirs ratés de Kovacevic (43,5 %), la palme lui revient comme premier récipiendaire du trophée «No Rocket Richard» 2023.

Par ailleurs, il restait à décerner le trophée «Pleurnichard» pour la saison dernière.  Le titre de CHiâleux par excellence avait été attribué à Brendan Gallagher en 2022.  Cette année, le petit ailier droit du Cacanadien s'est moins plaint, dans les 44 matchs qu'il a joué.  Au rancart pendant la moitié de la saison à cause d'une blessure au bas du corps, Gallagher a semblé s'adoucir en étant consolé par sa douce moitié, la charmante Emma Fortin (photo ci-dessous).  ⇾ Voir aussi l'article que je lui ai consacrée sur mon site web : «PROFESSION : FEMME DE PRO DU SPORT» (
https://professionfemmedeprodusport.blogspot.com/2023/02/les-nombreuses-convalescences-de.html).



Alors, faute de pouvoir donner le «PleurniCHard» à Gallagher, c'est le capitaine Nick Suzuki qui en a hérité.  Surtout à cause de sa déclaration de cet été quand il s'est dit écoeuré de perdre à Mourial.  Ce à quoi le proprio Geoff Molson a répondu qu'il devra prendre son mal en patience, car les déboires de l'équipe ne sont pas près de finir...



Ceci complète mon «gala» de remise des prix Canadindes pour la saison 2022-23.  Si vous avez manqué les premières remises, voici les liens vers les articles proclamant les gagnants:

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