vendredi 18 décembre 2020

GEOFF MOLSON TRANSMET UNE CARTE DE NOËL RIDICULE, À L'IMAGE DU CANADIEN DE MONTRÉAL.

Geoff Molson, le président du club de hockey Canadien de Montréal, est bien connu pour avoir les deux pieds dans la même bottine.  Dans beaucoup de concessions de la Ligue Nationale, le président de l'équipe est un ancien joueur étoile, ou un ancien directeur général, qui a une stature importante et qui impose le respect.  Il symbolise une marque de commerce qui doit être synonyme d'excellence et de prestige.

Ce n'est évidemment pas le cas de Geoff Molson, un genre de Goofy du hockey.  Pour ses souhaits du temps des fêtes, l'empâté président du torCHon a transmis cette photographie (ci-dessus) d'un ridicule absolu.  Dans un décor bâclé, on y voit trois personnages masqués, et non récupérables, méritant d'être jetés aux vidanges, comme nos sapins de Noël après les fêtes.

Il  est vrai que ces trois guignols représentent parfaitement Molson et les CHaudrons de MoronRéal.  Au centre, il y a Youppi, la mascotte des défunts Expos de Mourial.  Anciennement associée à un club de baseball perdant, elle s'est facilement intégrée dans un autre club perdant : le Cacanadien.

À gauche sur la photo, on reconnaît l'ancien capitaine du CHicolore Yvan Cournoyer.  Ce dernier a certes été un bon joueur au temps très lointain des Glorieux.  Il peut bien rappeler de bons souvenirs aux plus vieux fefans des CHieux.

Mais, au début de ce mois, on rappelait surtout qu'il y a 25 ans, Patrick Roy quittait le CH (photo ci-dessus) au cours d'une soirée mémorable où l'entraîneur Mario Tremblay (coupable notoire pour ivresse au volant) et la foule du Centre Molson l'avaient humilié atrocement.  J'ai d'ailleurs écrit un billet à ce sujet sur mon blogue JOURNAL INTIME D'UN ANTI-HABS EN FEU : https://journalintimedunantihabsenfeu.blogspot.com/2020/12/25-ans-apres-son-depart-precipite-du-ch.html 

Ce dont on se souvient moins, c'est que Yvan Cournoyer était aux côtés de Tremblay à titre d'adjoint et que Réjean "Peanut" Houle était directeur général du club à ce moment-là.  Ce trio infernal a été congédié peu de temps après, mais il est passé à l'histoire comme celui de la grande noirceur, celui qui a marqué le pire épisode de l'existence du Caca.

Pas besoin d'en rajouter sur l'incompétence crasse de Houle (sa fiche désastreuse comme DG est suffisamment éloquente).  Mais bien des observateurs ont révélé qu'il n'était qu'un pantin devant le public et les caméras.  Il ne faisait que transmettre des ordres ou des décisions de dirigeants plus haut placés ou plus influents que lui chez le CHiendent.

Cournoyer, lui, a été l'objet de moquerie et de commentaires désobligeants de la part d'anciens joueurs parlant sous le couvert de l'anonymat.  Mal entraînés par Cournoyer lorsque celui-ci était assistant coach, ces ex-porte-couleurs du CHiard estimaient n'avoir jamais connu un entraîneur aussi mauvais.

Ouais...  C'est avec ce cliché, avec cet arrière-plan de pacotille et ces trois guignols, que Geoff Molson souhaite de Joyeuses Fêtes à sa clientèle de «fefans-cochons-payeurs-qui-l'enrichissent-à-outrance».

Remarquez que, depuis plus d'un quart de siècle, des souhaits, c'est tout ce que la direction des Canailliens et ses journalistes-supporteurs ont à offrir aux fefans de la métro-pauvre mortyéalaise.  Des souhaits et des promesses «d'ivrognes-buveurs-de-pisse-de-cheval-Molson» qui se retrouvent dans le néant, aux termes de chaque saison décevante de la Sainte Guenille.



La prochaine campagne de propagande des CHaudrons ne fera pas exception.  On proposera d'autres couleuvres à faire avaler aux partisans des Pourris CHokers CHicolores.  Sauf que cette fois, ça risque d'être un coup d'épée dans l'eau car, à cause du COVID-19, le Centre Pou-Bell devra rester vide...

L'année qui s'achève aura été encore très bonne pour les Anti-Habs.  Outre les déboires des CHieux sur la patinoire, on a vu le fou du roi Ron "Fun" Fournier disparaître des ondes et, plus récemment on a appris la mort du site web 25Stanley.  Ataboy !

Nul doute que 2021 sera également un grand cru pour les Anti-CH.  On verra encore les rêves des fefans s'écrouler.  Leur divin messie Jesus Price tombera pour la troisième fois.  Les échanges de leur DG Symphorien Bergevin tourneront à rien ou au vinaigre.  Leur jeune relève miraculeuse (Suzuki et les autres verts semblables) fera patate.  Bref, à venir, bien des cadeaux et des friandises pour les Anti-Habs !

En attendant, je vous souhaite, chers amis Anti-Caca, de Joyeuses Fêtes, dans la joie de voir bientôt se dégonfler les espoirs des CHieux et de leurs abrutis de fefans bipolaires !

P.S.  Si vous voulez rigoler et bien passer le temps des fêtes, vous pouvez visiter le TEMPLE DE LA HONTE DU CH (HABS HALL OF SHAME) https://templedelahonteduch.blogspot.com/2020/12/benoit-brunet-admis-double-titre-au.html  

Ou lire le récit de ma dernière visite dans ce bas lieu de la déchéance du CHicolore sur mon blogue CH COMME DANS CHAUDRONS https://chcommedanschaudrons.blogspot.com/2020/12/hacksaw-reynolds-presente-un-temple.html

dimanche 2 février 2020

LE DÉCLIN DE L'EMPRISE DU CANADIEN ?


«Ma génération
Y'a plus d'histoire à raconter
Que des rêves à inventer
Sans illusion.»

Ma Génération, Luc de Larochellière.


Récemment, un sac sur la tête de la statue de Jean Béliveau près du Centre Bell (photo ci-dessus).  Un signal ?  Un symbole ?  Un ras-le-bol ?  Une manifestation de honte envers la décadence du club de hockey canadien ?

Vingt-sept ans après le dernier défilée de la Coupe Stanley à Montréal, les temps ont changé.  Le Canadien, à force de perdre et de décevoir ses partisans, n'est plus le synonyme d'excellence qu'il était jadis.  Il s'accroche encore à son passé glorieux, mais la jeune génération, qui, par définition, est composée de gens ayant 33 ans et moins, n'a jamais vu cette équipe gagner un championnat.

Certes, la stratégie de marketing du Groupe CH, basée sur la célébration d'anniversaires, comme le centenaire du club, (qui s'est étiré sur quatre ou cinq ans !), les vingt-cinq ans de la conquête d'une Coupe Stanley, ou, comme récemment, l'intronisation d'un ancien capitaine, Guy Carbonneau, au Temple de la Renommée du Hockey, fonctionne toujours, en faisant revivre le faste des années de prestige, même si celui-ci est terni depuis un bon bout de temps.


Le mois dernier, sur les ondes de RDS, l'expert en marketing, Ray Lalonde, qui a travaillé pour le CH pendant une dizaine d'année au début du présent siècle, affirmait que cette recette, consistant à miser sur l'ancienne aura du club pour captiver les partisans, ne marchera pas avec la nouvelle génération.

Selon Lalonde, qui compte plus de 30 ans d'expérience dans son domaine, pour attirer des supporteurs, il faut leur offrir de l'espoir.  L'espoir d'un club compétitif en échange de leur argent, de leur temps et de leur engagement.  Ça coûte très cher d'aller voir (le plus souvent perdre) le Canadien au Centre Bell.  Selon Ray Lalonde, la direction du CH a été, et est toujours, "agressive" en ce qui concerne les prix élevés pour les billets, le stationnement, la bière, les hot dogs et autres marchandises vendues à l'aréna.

Contrairement aux générations plus âgées, le Canadien n'est plus quelque chose de sacré ou de religieux; il n'est pas une source d'angoisse pour les plus jeunes.  Ces derniers, comparés à leurs aînés, n'ont pas autant cet attachement émotif au bleu, blanc, rouge.  Ils ont d'autres intérêts, notamment cette nouvelle passion pour les e-sports (électroniques), les jeux vidéos, ou autres formes de loisir reliées aux nouvelles technologies.


Les jeunes sont plus distants par rapport au Canadien.  Ils ne consomment pas le sport de la même façon que les plus vieux.  Ils peuvent faire plein de choses à part payer le gros prix pour aller voir le CH au Centre Bell.  S'ils aiment le hockey, parmi d'autres sports comme le soccer, le football ou le basket, le CH ne sera pas nécessairement leur club préféré.  N'ayant jamais vu Montréal comme un club champion, ils vont plutôt prendre pour une équipe plus excitante, avec des vedettes formidables.  Par exemple, plusieurs jeunes dans ma famille ont adopté les Pingouins de Pittsburgh, parce que c'est un club champion, avec des joueurs brillants, comme le centre Sydney Crosby.

Depuis Guy Lafleur, dans les lointaines années '70 et '80, le Canadien n'a pas eu ce genre de super star pouvant soulever la foule des partisans tricolores.  Le sac sur la tête de la statue de Jean Béliveau, c'est peut-être ça : si le gros Bill, l'ancienne gloire du club, était toujours vivant, il préférerait plutôt se voiler le visage plutôt que de voir la déchéance dans laquelle a sombré le CH.  Certains partisans ont honte pour lui.

Si, pour la jeune génération, le Canadien n'est pas une priorité absolue, il en va de même pour le Groupe CH, qui, depuis vingt ans, est devenu un conglomérat englobant la propriété du Centre Bell, de restaurants, d'immeubles à condos, d'un promoteur de spectacles et de concerts.  Pour le moment, la clientèle hockey reste captive et elle est encore prête à payer le gros prix pour remplir les caisses des Molson, et assister à un spectacle plutôt terne et plat.


Mais selon Ray Lalonde, l'organisation du Canadien devra en faire plus pour attirer la nouvelle clientèle.  Il parle d'un investissement de 30 millions de dollars pour transformer l'expérience client au goût des plus jeunes.  Un genre de spectacle comme celui qui est offert par les Golden Knights à Las Vegas.  Miser sur le numérique, les effets spéciaux, la théâtralité; projeter une image rafraîchie du club, pour créer un nouveau genre de divertissement, mieux adapté aux jeunes.  

Le temps où les as du marketing du Canadien pouvaient réussir à «vendre» un club perdant aux partisans de la Sainte Flanelle sera peut-être révolu bientôt.  Faute de voir de vrais changements capter leur intérêt, leur argent et leur temps, les jeunes de la dernière génération pourraient venir à se lasser du Canadien de Montréal et d'une direction qui les prend pour acquis ou pour de vulgaires avaleurs de couleuvres...comme leurs aînés !

Les promesses de jours meilleurs (toujours non tenues), et la présentation de beaux mirages, ne suffiront plus à leurrer des jeunes qui ont mieux à faire que de dépenser une fortune pour un produit dont la qualité laisse tellement à désirer...