Surévalués les joueurs du Canadien de Montréal ? Plus gros que nature les porte-couleurs de la Sainte Flanelle ? Mettez-en ! Que de comparaisons boiteuses et farfelues entre des «flops» du CH et des grands du hockey ! Et ce, par de pseudo-connaisseurs en matière d'évaluation de talent au hockey.
En voici d'autres exemples en plus de certains que j'ai déjà mis en évidence il y a quelques temps :
1. Claude Julien compare Artturi Lehkonen à Loui Eriksson.
Claude Julien, l'ancien entraîneur du Cacanadien et des Bruins de Boston, s'est fourré le doigt dans l'oeil jusqu'au coude, ce jour-là, lorsqu'il a aveuglément comparé Artturi Lehkonen à Loui Eriksson. Le petit Finlandais, portant le numéro 62 chez les CHicolores, en est à sa 6e saison à Mourial. Au moment d'écrire ces lignes, cet ailier gauche de 26 ans est toujours à la recherche de son premier but de la saison après 19 matchs.
En carrière, il a produit offensivement au faible rythme de 0,35 point par partie. Rappelons que c'est un choix de 2e ronde du CH (55e au total) en 2013. Il a dépassé le cap des 30 points une seule fois (31 points en 2018-19).
Pour sa part, Loui Eriksson, 36 ans, est en fin de carrière avec les Coyotes de l'Arizona. Ce Suédois a aussi été un choix de 2e ronde par les Stars de Dallas, en 2003. À sa 6e saison dans la LNH, il avait marqué 71 points (26 buts, 45 aides). À sa 3e saison, il avait réussi 36 buts. Au même moment que Lehkonen dans sa carrière (6e saison), Eriksson fonctionnait à plein régime, au rythme de 0,87 point par match (cumulatif de 0,72 point par match depuis sa première année dans la Ligue Nationale)...
Lehkonen ne peut même pas rêver à un tel niveau, et il va probablement finir sa carrière chez lui, en Finlande...
2. Jesperi Kotkaniemi comparé à Ryan Getzlaf et Jean Béliveau.
Jesperi Kotkaniemi n'a pas fait de vieux os à MortYial avant de se retrouver en Caroline avec les Hurricanes. À son premier camp d'entraînement avec les CHaudrons, après avoir été sélectionné en première ronde (3e choix au total) au repêchage de 2018, un de ses coéquipiers, le vétéran Andrew Shaw, le comparait déjà à Ryan Getzlaf.
Scotty Bowman, ancien coach du CH et l'entraîneur le plus victorieux de l'Histoire de la NHL avec 1 244 gains et neuf coupes Stanley, a comparé KK à nul autre que l'ancien capitaine des Glorieux : le grand Jean Béliveau !
Le jugement de Shaw était-il altéré par une autre de ses nombreuses commotions cérébrales ? Bowman portait-il des lunettes mal ajustées lorsqu'il a vu le jeune Finlandais patiner à l'entraînement ?
À 21 ans, KK est encore très jeune. À cet âge, Béliveau n'avait joué que cinq parties dans la LNH avec les Canailliens, mais il avait déjà sept points à sa fiche. La saison suivante, il enregistrait 34 points en 44 parties, avant que sa production offensive explose à partir de sa première saison complète (plus de un point par match, en moyenne).
Quant à lui, Ryan Getzlaf, également un choix de première ronde (19e au total en 2003 par Anaheim) n'a pas tardé à s'affirmer avec les Ducks. À 21 ans, après deux saisons, le joueur de centre natif de Régina revendiquait déjà 39 buts et 58 passes pour 97 points en 139 parties jouées (0,7 point par match). Après 186 matchs, au même âge, KK montre un dossier de 24 buts, 41 aides, pour 65 points (0,35 point par partie, soit la moitié de Getzlaf).
Béliveau est au Temple de la Renommée du Hockey, et Getzlaf y sera assurément un jour. Dans le cas de KK, ça regarde plutôt mal et il risque de rejoindre plus tôt que tard son compatriote Lehkonen dans une Ligue de leur pays natal.
Dans mon article précédent sur les comparaisons insensées concernant les joueurs surestimés des CHieux, j'ai mentionné Jonathan Drouin : comparé à Guy Lafleur et à Claude Giroux; et Nick Suzuki : comparé à Wayne Gretzky (par Jean-Charles Lajoie) et Patrice Bergeron (par Jonathan Drouin).
Récemment, l'ex-entraîneur des Nordiques de Québec, Michel Bergeron, en a rajouté en comparant Suzuki à Joe Sakic et à Steve Yzerman. Bergy semble en fumer du bon ces temps-ci... Sans doute pour soulager de sérieux maux de tête ou un début de sénilité...
Je ne m'étais pas arrêté à cela, mais quelqu'un de mon entourage me faisait remarquer, il y a deux mois, qu'en quinze ans à Montréal, l'idole du peuple québécois, Carey Price, (photo ci-dessus, l'uniforme du Rocket lui va si bien, surtout avec le «chicken» sur l'épaule droite !) le gardien de buts du Canadien, n'a jamais prononcé un mot de français. Moi non plus, je ne me souviens pas d'avoir entendu dire le moindre mot de Price dans la langue de Molière.
Ne serait-ce qu'en reconnaissance pour l'adulation dont il est le sujet de la part des Québécois francophones, qui ont payé une bonne partie des 100 millions de dollars qu'il a gagnés depuis son arrivée à Montréal, Price aurait pu se forcer un peu en poussant un petit «bounjiour» ou un petit «meurcy». Ça ne l'aurait pas fait mourir ! Et les fefans l'auraient adoré encore plus, si c'est dieu possible !
Mais non, plus souvent qu'autrement, ses admirateurs ont droit à quelques mots marmonnés en anglais, à peine audibles, et à un visage de plâtre.
Il y a une semaine, on a entendu dire que le Cacanadien allait demander à ses jeunes prospects d'apprendre le français, s'il ne le parlait pas déjà.
Peut-être que le français est devenu davantage un sujet sensible depuis l'hiver dernier quand, lors d'un match, aucun Québécois francophone ne faisait partie de l'alignement des CHieux. On n'avait pas vu ça depuis très longtemps (jamais ?) et cela a fait pas mal jaser, autant dans les merdias francophones que dans le public québécois.
La plupart des hockeyeurs du bleu, blanc, merde sont des mercenaires qui ne sont que de passage avec le club des Molson. Qu'ils ne parlent pas français, ça ne dérange personne. Et eux, les pousseux de puck de location, ils s'en torchent. Mais pour un joueur de concession comme Scarey Price, c'est autre chose.
Il est vrai qu'à Montréal, ça fait déjà assez longtemps que les francophones sont devenus une minorité invisible. Et à chaque année, ils fuient vers des banlieues de plus en plus lointaines. Abandonnant la métropauvre d'Haïti-Nord aux clochards, aux sans abris et aux gangs de rues...
Mais, à une autre époque, plus glorieuse, le gardien du CH, Ken Dryden, avait appris le français.
À Québec, la super vedette des Nordiques, Peter Stastny, s'exprimait bien dans notre langue.
À Montréal, on excuse Price en disait qu'il est trop gêné, que ce n'est pas dans sa nature. Pourtant, Scarey ne s'était pas gêné, il y a quelques années, pour déclarer que dans la métropauvre moronréalaise il se sentait comme un hobbit. De là à dire qu'il n'aimait pas la ville et ses colons, il n'y a qu'un pas, qu'il était facile de franchir...
D'ailleurs, le mois dernier, lorsque Price a renoncé à sa clause de non-mouvement pour devenir éligible au repêchage d'expansion du Kraken, tant sa famille que celle de son épouse Angela étaient persuadées que les Price allaient déménager à Seattle (proche des lieux d'origine des deux époux).
Le DG du Kraken, Ron Francis, en a décidé autrement en ne choississant par le no 31 du Cacanadien. Dossier médical trop épais (y compris des problèmes psychologiques du même genre que ceux de Jonathan Drouin), âge (34 ans) trop avancé, salaire (10½ M.$ par saison) beaucoup trop élevé, performance limitée (pas plus que 45 matchs par saison) et en déclin, etc.
À Haïti-Nord, on a fait passer Symphorien Bergevin pour un grand stratège en affirmant qu'il avait réussi un coup de maître en protégeant ses deux gardiens Jake Allen (sur sa liste de protection) et Carey Price (une soi-disante entente secrète avec Francis, ou une assurance que ce dernier avait déjà décidé qu'il ne toucherait pas à Price).
La vérité, c'est que Bergevin, et même de plus en plus de fefans, croient que les plus beaux jours de Price sont derrière lui et que l'énorme poids de son contrat ($ 84 000 000 u.s., 10½ M $ par saison jusqu'en 2025-2026) nuit à l'équipe puisqu'il l'empêche de dégager suffisamment de budget pour se renforcer à d'autres positions (à eux deux les gardiens du CH comptent pour 16½% de la masse salariale permise).
Peut-être que Bergevin croyait que la bonne tenue de Scarey dans les dernières séries éliminatoires (à part la finale, où Price est revenu à sa médiocre normale des dernières années) allait tenter Francis et qu'il commettrait l'erreur de le repêcher. Mais le DG du Kraken n'est pas tombé de la dernière pluie et il n'a pas mordu à l'hameçon. Au fond, Francis et Bergevin ont la même évaluation en ce qui concerne Price.
Si le contraire était arrivé, et que Price avait fait ses valises pour Seattle, on peut imaginer la tempête qui aurait secoué le Cacanadien et Bergevin. Un peu comme quand les CHaudrons ont échangé Pédé Subban. Tant de fefans croient encore dur comme fer que Price est le meilleur gardien sur la planète et qu'il est un Cacanadien pour toujours.
Grâce à l'absence de CHié Weber (qui tombe en morceaux et dont la carrière est vraisemblablement finie) la saison prochaine, les Habs vont sauver $ 7 857 143 sur le plafond salarial (lui aussi son contrat ne se termine qu'en 2025-2026). Mais il reste tout de même le boulet du contrat de Price, plus ceux du déclinant Brendan Gallagher (6½ millions de $ par saison sur le cap salarial jusqu'en 2026-2027) et l'épineux dossier de Jonathan Drouin (5½ millions de $ pour chacune des deux prochaines saisons).
Bergevin et le reste de l'état-major du Caca doivent espérer que Scarey Price leur donne quelques bons flashes dans les prochains mois, qu'une autre formation fasse son acquisition au risque de devoir assumer une part de son astronomique contrat, que Price prenne sa retraite ou se fasse racheter les dernières années de son gigantesque pacte d'employé surpayé.
D'ici là Carey, allez ! Un petit «bonjour» ou un timide «merci» ! Pour tes fefans trop longtemps méprisés...
Fous comme des balais (c'est le cas de le dire, voir photos) après que leur petit club local ait éliminé les faibles Jets de Winnipeg (des losers perpétuels depuis qu'ils sont dans la LNH) lundi dernier, les fefans bipolaires du Cacanadien ont causé du grabuge dans les rues de MoronsRéal, une fois le match terminé.
Dans une tentative de soulèvement rappelant les honteuses émeutes de 1993, 2008, 2008, 2010 et 2015, des fefans casseurs ont tenté de renverser un véhicule de police et, en lançant des feux d'artifice et des bombes fumigènes colorées, ils ont mis le feu au balcon d'un appartement d'un immeuble situé près des lieux de leur ravage.
La police anti-émeute de la ville a dû intervenir avant que la dangereuse situation ne s'envenime davantage, et pour disperser les centaines de fefans qui perdaient la tête (leur tête d'écervelés) en célébrant comme des malades mentaux une victoire insignifiante (lire l'article à ce sujet sur mon blogue CH comme dans CHaudrons).
Armés de leur équipement anti-émeute, les policiers ont chargé les fauteurs de troubles en frappant leur bouclier de leur matraque. Ils ont formé un cordon pour bloquer l'accès au Centre Bell.
Lorsque les brigands ont déclenché leurs feux d'artifice, il y a eu des mouvements de panique parmi la foule. Les fefans apeurés se sont mis à courir dans toutes les directions (comme les poules pas de tête qu'ils sont) en essayant d'éviter d'être brûlés par les étincelles des explosifs.
Des caves MoronsRéalaids, probablement sous la folle emprise de l'alcool, se sont emparés de cones orange (devenus le symbole représentatif de leur bidonville de merde) de stationnement pour les brandir au-dessus de leur tête de linotte, en guise de Coupe Stanley imaginaire. Ils ont également utilisé les cercles servant de base aux cones orange pour "jouer" au frisbee.
Avant de tenter de renverser le véhicule de police, les malfaiteurs l'avaient atteint avec des feux d'artifice. Ils ont même agressé et blessé un policier. Un des émeutiers a été arrêté par les forces de l'ordre. D'autres arrestations pourraient suivre ultérieurement.
Les pompiers ont aussi été appelés pour éteindre le feu qui avait pris naissance sur le balcon de l'appartement que j'ai mentionné précédemment.
Le même malheureux constat s'impose encore : le Canadien gagne rarement mais Montréal perd toujours ! Quelle ville de trous de cul !
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Parlant de trous de cul, le mouvement de dénonciations d'agresseurs sexuels #Metoo a fait naître un mouvement semblable en France : #balancetonporc. J'ai écrit un article sur les révélations et les controverses qui ont suivi la création de ce mouvement. C'est sur mon blogue PLEIN MON CASQUE : https://pleinmoncasque.blogspot.com/2021/06/balancetonporc-les-revelations.html
C'est une drôle de coïncidence, mais, après tout, c'est logique : les joueurs adverses les plus détestés par les fefans du Canadien de Montréal sont les plus aimés par les Anti-Habs.
En 1995, l'exil des Nordiques de Québec au Colorado a mis fin à la plus houleuse rivalité de l'histoire du hockey : celle entre les Fleurs de Lysés de la vieille capitale et le Canadien de la grande métropole montréalaise (lire mon article à ce sujet sur mon site CH comme dans CHaudrons : https://chcommedanschaudrons.blogspot.com/2021/04/anti-habs-de-la-haine-lhumour.html
Par la force des choses, les Bruins de Boston redeviennent les plus féroces opposants du CH et de leurs ardents partisans. Et au fil des années, les durs affrontements entre les deux clubs des «original six» ont mis en lumière des ennemis jurés des fefans comme : Brad Marchand, Milan Lucic, Zdeno Chara (et sa fameuse mise en échec contre Max Pacioretty en 2011, voir vidéo ci-dessous). Déchaînés, les fefans du Cacanadien réclament la tête de Chara et font même des manifestations publiques à cet effet.
Trois ans plus tard, à Boston, en mai 2014, après une élimination crève-coeur de son équipe dans le septième match d'une série chaudement disputée, Milan Lucic pète les plombs et menace de mort Dale Weise et Alexei Emelin, alors que les joueurs des deux clubs procèdent à la traditionnelle poignée de main au centre de la patinoire. Ces propos haineux finissent par être rapportés dans les médias et Lucic doit s'expliquer devant les journalistes qui veulent vérifier les faits.
Milan reproche d'abord aux joueurs des CHieux d'avoir rompu le code voulant que : «ce qui est dit sur la patinoire demeure sur la patinoire». Puis il ne s'excuse pas pour l'incident en question : «Je n'ai pas fait la Ligue Nationale parce que j'acceptais de perdre ou que j'acceptais l'échec», déclare-t-il (...) «et je pense que c'est ce qui m'a amené à ce point (dans la LNH) et qui a fait de moi le joueur que je suis».
Bien sûr, le bouillant no 17 des Bruins ne mettra pas ses menaces à exécution. Mais en cette année 2014, il est toujours aussi enragé contre les CHaudrons. Le 17 octobre, à Montréal, cette fois, il sort encore de ses gonds après s'être fait pénalisé dans les dernières minutes d'un match que les Bruins perdront 5-4. Arrivé au banc des punitions, il fait un geste obscène aux fefans (vidéo ci-dessous) qui se moquent de lui dans les gradins à proximité du cachot. Le comité de discipline de la Ligue lui imposera une amende de $ 5 000 pour ce geste déplacé et Lucic, cette fois, accepte de faire des excuses pour sa faute.
La devise de Lucic pourrait bien se résumer à : «Whatever it takes» (peu importe ce que ça prend). Dès son enfance, à Vancouver, le jeune garçon d'origine serbe, rêve de jouer un jour dans la Ligue Nationale de hockey, le sport national. À l'adolescence, il n'a toujours pas de plan B au moment de rencontrer les orienteurs, à sa 10e année de scolarité.
Essayant de le ramener sur terre et de lui démontrer que son rêve de hockeyeur est pratiquement inatteignable, une de ses profs, madame Agadachi, lui donne une leçon de mathématiques. Lui faisant part des statistiques de la population mondiale, et l'infime minuscule pourcentage de ces milliards de personnes qui peuvent réaliser le rêve caressé par son élève, madame Agadachi veut lui faire comprendre que les chances de réussite de jouer dans la LNH sont à peu près nulles pour un garçon comme lui.
Le jeune Milan ne bronche pas et il répond du tac au tac que ça prend du monde pour faire mentir ces faibles probabilités et qu'il sera une de ces personnes.
Pourtant, rendu à l'âge junior, Lucic, même s'il a confiance en lui-même, se met à douter et à penser que madame Agadachi a peut-être raison. Au repêchage des ligues de hockey junior A, il est ignoré par toutes les équipes. À peine peut-il sauver son avenir de hockeyeur en étant accepté presque par charité par les Ice Hawks de Delta, un club junior B.
Lucic saisit cette chance inespérée en donnant tout ce qu'il a sur la patinoire. Il devient tout ce qu'il sera durant sa carrière professionnelle : il frappe tout ce qui bouge, il livre de fréquents et furieux combats de boxe, il fonce au filet adverse, il voile la vue des gardiens de but en s'implantant devant eux avec une force que les joueurs adverses n'arrivent pas à contrer, il marque sa bonne part de buts, se positionne toujours au bon endroit sur la patinoire, il est un leader incontesté qui protège et aime ses coéquipiers, et il se révèle un compétiteur passionné qui n'accepte pas la défaite.
Bref : «whatever it takes» !
Il ne moisit pas longtemps dans le junior B et les Giants de Vancouver, le club junior A de sa ville natale dans la WHL, finissent par le remarquer et à l'intégrer à leur formation. Ils ne le regretteront pas : Lucic est nommé le joueur le plus utile à son équipe (MVP) dans le tournoi de la Coupe Memorial que les Giants remportent en 2006.
La même année, les Bruins le repêche en deuxième ronde, au 50e rang, juste derrière Ben Maxwell, le choix du Canadien (qui avait sélectionné David Fisher en première ronde, 20e choix au total; les Flyers de Philadelphie mettront la main sur Claude Giroux, au 22e rang).
L'année suivante, en 2007, à 19 ans seulement, au camp d'entraînement , et durant les matchs hors concours, «Looch» donne encore tout ce qu'il a, livrant plusieurs combats et «dévorant» les bandes. Son coach de l'époque, Claude Julien, dira plus tard que si Lucic ne s'était pas battu si souvent et qu'il n'avait pas autant impressionné ses coéquipiers et la direction du club par son jeu physique exceptionnel, il n'aurait pas fait l'équipe en 2007, à un si jeune âge.
L'avenir lui donnera raison. Le colosse de 6 pieds, 3 pouces, et 231 livres amassera 139 buts, 203 aides, 342 points, 772 minutes de punition (saison de 30 buts et une Coupe Stanley en 2011 !) en 566 matchs réguliers (huit saisons) avec les Bruins. En séries éliminatoires, il ajoutera 26 buts et 35 assistances pour 61 points. Et une immense haine de la part des fefans moronréalaids !
Ces années à Boston ont été difficiles car le personnel d'entraîneurs des Bruins a été dur avec lui, en étant exigeant et en le poussant toujours à la limite.
Après une saison avec les Kings de Los Angeles, et trois campagnes avec les Oilers d'Edmonton, Milan en est à sa deuxième année avec les Flames de Calgary. Le 13 avril dernier, à Toronto, il jouait son 1 000e match dans la grande Ligue, concrétisant amplement son rêve d'enfance. Celui que son professeur de 10e année, madame Agadachi croyait impossible à réaliser. Durant ce match historique, il a livré son 78e combat en carrière. Il a fourni une superbe passe sur un des buts des siens. Juste avant, il avait raté un but de très peu. S'il avait marqué, il aurait réussi un tour du chapeau à la Gordie Howe : un but, une aide et une bataille ! Un genre d'exploit caractéristique de l'illustre carrière de Lucic !
Dans son premier match de retour à Calgary, au cours d'une cérémonie touchante, avec sa merveilleuse famille, on lui a remis un bâton d'argent. Dans une vidéo au tableau indicateur du Saddle Dome, les faits saillants de sa carrière, et de nombreux témoignages d'admiration et de respect ont défilés.
Mille matchs dans la LNH c'est un exploit. Un exploit d'autant plus grand pour un joueur physique comme Milan, qui n'a jamais ménagé son corps et qui a toujours payé le prix pour durer dans les Ligues Majeures. Lucic est plein de reconnaissance pour son entraîneur personnel, Ian Gallagher (le père de Brendan du CH !), qui lui a permis de garder la forme pendant tant d'années de dur labeur...
Il est vrai qu'un mois auparavant, lors de la description d'une joute contre le Canadien, la poule pas de tête, le descripteur Pierre Houde (RDS), avait mentionné que Lucic n'était plus d'aucune utilité pour son équipe. Certes, Looch patine plus lentement, mais son coeur de lion est intact, son leadership est incontesté, ainsi que toutes les autres qualités qui ont fait de lui un champion. Encore hier, il a marqué un but important dans la victoire des siens contre le torCHon (5-2).
Il est toujours parmi les meilleurs pour le nombre de mises en échec. Sa réputation de «bone crusher» et de dur à cuire est intacte, et il est autant craint que respecté dans la NHL. D'ailleurs il faut voir comment les CHieux du Cacanadien chient dans leur froc quand ils voient Looch s'approcher d'eux. Ils se débarrassent vite du disque et se sauvent pour éviter ses mises en échec dévastatrices.
Je n'oublierai jamais ses incroyables combats contre Mike Komisarek, durant ses années à Boston. Le pauvre défenseur des CHaudrons a mangé tellement de volées mémorables ! Sa carrière a rapidement décliné après ces sévères corrections !
«Looch, the Anti-Habs love you, congratulations for your 1 000 games in the NHL, and give them (Montreal Canadiens) hell !»
C'est fou mais c'est drôle. Les clowns et les humoristes utilisent souvent l'absurde, ou l'effet de surprise par contraste, pour faire pétiller notre cerveau, et nous dilater la rate. Il en va de même pour les fefanatiques du Canadien de Montréal et des journalistes vendus au CH.
Les fefans du Cacanadien sont des créatures étranges et ils constituent un phénomène unique, des cas d'étude fascinants, comiques ou désolants, selon nos points de vue ou nos humeurs.
Ces malades bipolaires souffrent d'inflation verbale et d'une infirmité du jugement. Ils prennent des vessies pour des lanternes. Ils prennent leurs rêves pour des réalités. Ils avalent des couleuvres à volonté. Leur vision est sans cesse déformée par des lunettes roses ou des verres trop fumés.
Quand leur club fétiCHe a du succès, ces fêlés du CHaudron sont victimes d'euphories orgasmiques incontrôlées, comme on en voit parfois chez les singes au cul rouge. Ou, quand leurs chouchous CHicolores en arrachent, ils sombrent dans un désespoir abyssal et apocalyptique, seulement par folie pour un club de hockey médiocre.
Connaissant l'importance déraisonnable et disproportionnée du torCHon dans la société canadienne, certains polémistes imbéciles ou séniles comme Jean-Charles Lajoie (JiC, TVA-Porcs, photo ci-dessus) ou Jack Todd (Montreal Gazette) s'en donnent à coeur joie pour dépasser les bornes et attirer l'attention sur eux (leur raison de vivre). Leurs paroles ou leurs écrits abusifs nourrissent le monstre fefanatique.
Mais à force de se mettre en scène et de vouloir se donner en spectacle pour développer leur statut de vedette de la petite gloriole, ils s'étourdissent eux-mêmes et échappent des propos absurdes qui les font passer pour les abrutis et les caves qu'ils sont réellement.
Prenez Lajoie, il a comparé récemment le petit et frêle ado Nick Suzuki à nul autre que le "Great One", Wayne Gretzky (photo ci-dessus). Rappelons que celui que l'on surnomme également "La Merveille" a réécrit le livre des records de la Ligue Nationale de hockey. Il détient encore 61 records de la meilleure ligue de hockey au monde.
Toute comparaison avec Gretzky est donc une faute énorme car...l'ex-99 des Oilers d'Edmonton est tout simplement incomparable ! Selon JiC, Suzuki aurait une extraordinaire vision du jeu comparable à celle qui a valu tant de louanges et de succès au Great One. Ouf !
On sait que le gros plein de m...à Lajoie est myope. Peut-être que sa vue déficiente embrouille fortement sa vision de la réalité. On parle ici du même crétin qui fait dans le plagiat et qui a jadis (voir article https://journalintimedunantihabsenfeu.blogspot.com/2012/01/le-gros-plein-de-m-jean-charles-lajoie.html) insinué que l'ex-gardien de buts des Bruins de Boston, Tim Thomas, était membre du Ku Klux Klan, une société secrète de suprémacistes blancs.
Comparer Suzuki à Gretzky n'est qu'un autre de ses débordements de merde et de ses dérapages de débile mental. D'ailleurs, des rumeurs circulent concernant le congédiement de JiC. La survie de TVA-Porcs serait même menacée...
Au même âge que Suzuki (21 ans), Wayne Gretzky avait déjà engrangé 709 points en carrière (269 buts, 440 aides, moyenne de 2,22 points par match). À 20 ans, il avait fracassé le record pour le plus grand nombre de buts dans une saison (92). Suzuki, lui, montre une fiche vraiment moins impressionnante : 16 buts (un seul cette saison), 37 aides, 53 points en 86 parties, moyenne de 0,62 point par match. Sa prétendue vision exceptionnelle du jeu (à la Gretzky) ne semble pas lui rapporter beaucoup de dividendes ! Pauvre JiC !
On a aussi comparé le pee-wee Suzuki à Patrice Bergeron (photo ci-dessus). D'ailleurs, on compare souvent des joueurs des CHaudrons à la fierté de l'Ancienne-Lorette (Québec). Bergeron est entré dans la grande ligue à l'âge de 18 ans, ce qui était déjà tout un exploit...que Suzuki n'a pas réalisé.
Au même âge que le malingre no 14 du Caca, Bergeron (futur membre du Temple de la Renommée, quatre trophées Frank Selke, un trophée King Clancy, une Coupe Stanley) roulait à un rythme de 0,8 point par partie (69 buts, 113 aides, 182 points, en 229 joutes).
Il ne faut pas comparer des pommes à des oranges. Je sais bien que les époques sont différentes, mais...tout de même, il ne faut pas CHarrier.
D'autre part, Jack Todd aime la controverse. Il la recherche même, et c'est ce qui l'a rendu célèbre comme journaliste sportif à Mourial. C'était après qu'il ait déserté les USA, après avoir été conscrit pour participer à la guerre du Vietnam.
Mais lui aussi, comme le gros épais Jean-Charles Lajoie, il a franchi la ligne de l'entendement en comparant récemment Jonathan Drouin au démon blond Guy Lafleur. Une bourde inouïe qui lui a mérité les sarcasmes de tout le monde qui a le moindrement un peu de jugeote au sujet du hockey.
Todd (photo ci-dessus) a bien essayé d'essuyer sa bévue en écrivant qu'il voulait parler du talent potentiel de Drouin par rapport à Flower. Mais le mal était fait. À 75 ans, on se demande si Todd ne commence pas à avoir les facultés affaiblies et s'il ne serait pas plus sage pour lui de prendre sa retraite...
Au même âge que Drouin (25 ans), Lafleur (membre du Temple de la Renommée, trois Art Ross, trois Ted Lindsay, deux trophées Hart, un Conn Smyth, cinq Stanley Cups) brûlait la LNH. Cette année-là le célèbre numéro 10 (un des meilleurs joueurs de l'histoire de la LNH) avait marqué 56 buts et aidé pour 80 autres (136 points).
Même s'il avait été brimé par la direction du CH au cours de ses trois premières saisons; à 25 ans, il montrait des statistiques du surdoué exceptionnel qu'il était : 555 points en 445 matchs (moyenne de 1¼ point par match).
Au même point dans sa carrière, Drouin doit se contenter de 220 points en 364 matchs (moyenne de 0,6 point par joute, un petit but cette saison). On a aussi comparé Drouin à Claude Giroux, des Flyers de Philadelphie. Au même âge, l'excellent joueur de centre avait un reluisant palmarès de 377 points en 415 matchs (moyenne de 0,91 point par partie jouée) dont des saisons de 93 et 86 points. Comparaison boiteuse...encore.
Cet exercice des comparaisons farfelues, de joueurs actuels des CHieux, avec des hockeyeurs tout étoile du présent et du passé, est trop amusant. Nous le continuerons dans un proche avenir ici ou sur mon blogue CH comme dans CHaudrons (https://chcommedanschaudrons.blogspot.com/). À bientôt. C'est à se tordre de rire !