Pour entendre la chanson originale PHILADELPHIA FREEDOM de Sir Elton John, cliquez sur la flèche ci-dessus. Ce montage est également disponible (plein écran) sur mon compte YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=8DENwRZnQZ8
Pour entendre la chanson originale PHILADELPHIA FREEDOM de Sir Elton John, cliquez sur la flèche ci-dessus. Ce montage est également disponible (plein écran) sur mon compte YouTube : http://www.youtube.com/watch?v=8DENwRZnQZ8
"DÉBILES". Oui, mesdames et messieurs, "DÉBILES". Les Québécois, qui adorent le CanaCHien de Mourial à l'infini, sont tout simplement "DÉBILES". Et ce n'est pas moi qui le dit, c'est Jean-François Dumas, un spécialiste de l'analyse du contenu des médias, qui travaille pour la firme INFLUENCE COMMUNICATIONS. Monsieur Dumas a récemment été invité à plusieurs shows de radio et de télé pour parler de la place exagérée qu'occupent les Canailliens dans les nouvelles, au Québec et au Canada. Ça relève en effet de la maladie mentale et c'est unique au monde. Ça dépasse même de 15% le fanatisme des Français pour le soccer en Europe. Il peut se produire un séisme géant en Haïti. Ce sera la nouvelle la plus importante du mois...jusqu'à ce qu'elle soit battue à plate couture par le congédiement de...Georges Laraque, le goon déchu des CHieux ! De même, le 9 mars 2009, tous les microphones et les projecteurs étaient braqués sur Henri-Paul Rousseau qui tentait d'expliquer les pertes scandaleuses de 40 milliards de dollars de la Caisse de Dépôt du Québec. C'était LA nouvelle du jour...jusqu'à ce que Bob Gainey annonce le congédiement de Guy Carbonneau. Du coup, Rousseau a perdu les 2/3 de son auditoire...
D'ordinaire, une grosse nouvelle "pèse" 1% de l'ensemble de tout ce qui grouille dans les médias. La victoire du torCHon dans le 7e match de la série contre Washington a représenté à elle seule pas moins de 10,4 % du poids de toutes les nouvelles cette journée-là. Complètement débile ! C'est à croire, dit monsieur Dumas, que les Québécois ne s'intéressent qu'aux CHieux. Les enjeux sociaux, politiques ou économiques les laissent froids. Comme ce qui se passe dans les autres provinces du Canada (sauf le hockey) ou dans le reste du monde. Depuis le début de l'année, chez les personnalités qui font le plus parler d'eux dans les organes d'information, six sont des joueurs (un d'eux est en fait un ex-joueur) de la CHiasse. Les dix premières positions sont occupées par : 1) Halak 2) Jacques Martin 3) Charest 4) Harper 5) Obama 6) Cammalleri 7) Plekanec 8) Tiger Woods 9) Patrick Roy 10) Gionta.
Que feraient les Québécois sans les Caca ? Tourner en rond chez eux ? Se frapper la tête sur les murs ? Le CH c'est leur exutoire par excellence. Ayant pris la place de la religion catholique, la religion des Caca est devenue le nouvel opium du peuple, comme dirait Karl Marx. C'est la drogue qui leur fait oublier leurs problèmes et leur ennui. Le CH, c'est leur vie entière. De fait, quand le torCHon connaît une saison gagnante ou va loin dans les séries, les ventes d'antidépresseurs baissent dramatiquement. Quand la CHarogne perd, les fefans se défoulent sur leur conjointe et songent au suicide. Les ventes de Prozac montent en flêche. On se console en pensant très fort aux Glorieux du passé. On prie Saint-Maurice Richard.
Toujours, cependant, dans l'agonie de la défaite ou l'hystérie de la victoire, les fefans se pactent à la Moulsssson (les Molson sont donc toujours gagnants, $$$).
Remarquez, que ces "sports" de "truies" dans le Jello et de cochons dans la marde, se rapprochent énormément de l'anti-hockey pratiqué jusqu'à l'écoeurement par le CH ces jours-ci. De quoi donner des boutons purulents, provoquer des diarrhées tonitruantes et causer des nausées suffoquantes aux amateurs de hockey autres que les fefans du torCHon, qui, eux, en redemandent, du moment que leurs favoris triomphent, même si c'est de façon honteuse et affreusement laide. Une torture de platitude comparée au jeu captivant des autres séries Stanley.
Avec la complicité des arbitres, qui ferment les yeux, les défenseurs moins costauds des Cannes à CHiens se pendent et se suspendent littéralement aux opposants qui osent entrer dans l'enclave. Les arrières moronréalaids plus gros et plus grands y vont de toute la panoplie des prises de lutte : prise de l'ours ou du grappin, body slam ou planchette japonaise, clés de bras ou de jambe. Hal Gill est, quant à lui, la force d'inertie la plus efficace qui soit. Comme un nageur peu habile et peu mobile, il se contente de faire la planche en s'étendant devant son but, du long de ses 6'7" et du poids de ses 275 livres de boeuf avarié. Entre les deux poteaux de sa cage et entre deux ou trois autres CHieux qui gardent la forteresse avec lui, Jaroslav Halak n'a pas de mal à repousser les lancers de loin qui réussissent à se frayer un chemin jusqu'à lui, à travers l'amoncellement de corps et de bâtons qui bloque autant de tirs que lui.
Et si, à titre de joueur, ce simulacre de hockey, qui dure les ¾ du match, vous rebute autant qu'il écoeure les spectateurs, vous faites comme Andrei Markov, le "softie fakeux" des Canailliens. Pour vous soustraire à ces éreintants matchs de "catch" (mélange de lutte ou de boxe), vous guettez le moment favorable pour vous faire blesser. Vous attendez qu'un joueur-cochon (bin oui, comme au Festival du coCHon de Ste-Perpétue) vous donne une petite poussée. Et alors, vous mettez toute la gomme, vous remplissez votre hot dog avec tous les condiments possibles et imaginables, vous vous donnez un "swing" en garrochant vos gants, votre bâton, votre casque et votre dentier dans les airs. Et puis vous tombez comme une poCHe de patates ou comme un pantin dont on aurait coupé les ficelles : un bras d'un bord, une jambe de l'autre, le jackstrap par-dessus bord. Et vous criez comme un porc qu'on égorge ou qu'on saigne. Avec force grimaces et tortillements. Vous vous faites évacuer hors de la patinoire sur une seule jambe, avec l'aide de coéquipiers. Feluette, femmelette, douillette, vous montrez que vous êtes à l'agonie, et hop ! Bienvenue les vacances, adieu les corvées !
Puis, une fois les projecteurs et les témoins hors de vue, vous vous réjouissez de pouvoir ainsi échapper à ce hockey dit "de la sangsue" qui se colle à ses victimes; du hockey du retour à la grande noirceur (sous la carapace de la tortue ou sous le système défensif parapluie qui couvre le devant du but et l'enclave); du hockey de l'aspirateur puissant qui va nettoyer les coins de patinoire; du hockey éteignoir genre carcan ou veste anti-balles qui frustre l'adversaire; du hockey prise du sommeil qui endort l'opposant; du hockey cinglant style "pushing and grabbing" qui épuise vos vis-à-vis; du hockey mélasse ou "Krazy Glue" qui paralyse l'ennemi, du hockey anaconda ou pieuvre qui enlace le Ovechkin, le Crosby ou le Malkin et qui les les étouffe, les asphyxie ou les fait périr par strangulation; le hockey camisole de force qui convient si bien aux fefans bipolaires en rut.
Ce lassant spectacle, cet anti-hockey nocif, pourrait être divertissant, et même drôle à en pisser dans nos culottes, s'il ne manquait pas les ingrédients qui contribuent autant à rendre hilarant la lutte dans le jello et la course au cochon graissé. Il suffirait d'étendre du jello, du fumier ou de la bouette devant et autour du but des CHieux, et de laisser les joueurs se débattre et faire des fous d'eux là-dedans. Là on en aurait pour notre argent...