samedi 12 décembre 2015

PETITS SCHTROUMFS DU CACANADIEN : QUAND ON DEMANDE À DES NAINS DE PRENDRE LEUR HOMME...



«Faute de pain, tu manges de la galette.»

"Des joueurs plus gros, plus grands, plus forts, plus vites" : c'est devenu la règle et la recette du succès dans le sport moderne.  On peut l'appliquer à des sports majeurs comme le football, le basket-ball ou le hockey.  Mais dans la Sibérie du hockey, à Mourial, -où aucun grand joueur ne veut aller se produire devant des foules de morons bipolaires et des journalistes taches à marde-, pouvoir compter sur de tels athlètes supérieurs n'est qu'un rêve qui ne se réalise jamais.

Oublier les agents libres à la stature imposante, ils évitent soigneusement la métropauvre-bidonville du Québec; oublier les bons choix de repêchage avec un recruteur en chef incompétent comme Trevor Timmins; oublier ce gros joueur de centre à la fois talentueux et robuste dont on rêve depuis des lunes à Fefan-Land...  Il n'y a rien de tout ça en vue dans l'horizon du club de "suckers" des frères Molson.  Faute de pain, les fefans bipolaires du torCHon doivent se contenter de la galette, tout en payant le gros prix pour assister aux fins de saison en queue de poisson de leurs favoris.  Ça fait presque un quart de siècle qu'ils n'ont pas vu l'ombre d'une Coupe Stanley dans les bras de leurs vauriens.  Et la disette risque de se prolonger encore très longtemps. 


En effet, la situation n'est pas près de changer dans la Trash Town du maire Denis "Codinde" Coderre, avec la pauvre bande de schtroumfs, de nains, de gnomes, de Lilliputiens et de Pygmées qui remplissent l'alignement du Cacanadien.

On le sait, Michel "face de beu" Therrien n'aime guère parler aux journalistes... Surtout quand sa bande de "pousseux de puck" perd plus souvent qu'à son tour...  Ce fait s'explique également parce que ce débile léger a du mal à bien s'exprimer.  Ses grognements d'homme des cavernes en réponses aux pseudo-journalistes moronréalaids, qui osent parfois critiquer son club de dindes, sont étonnamment éloquents.  Pour intimider les membres de la presse.  Et pour éviter les questions pièges des rares scribes qui ne mangent pas dans sa main, à la différence de tous les autres qui ont la langue brune. Dans la mafia du Caca, la loi du silence est de mise pour cacher certaines vérités gênantes...

Le petit morveux Brendan Gallagher
Aussi T'EsRien s'en tient-il souvent à des phrases courtes et sèches du genre : «on n'a pas gagné nos batailles à un contre un», pour expliquer les défaites multiples de sa gang d'incapables... Non pas que sa remarque soit inexacte et non pertinente.  Au contraire, les batailles de tranchées autour des buts ou le long des bandes sont fréquemment déterminantes pour l'issue d'un match. La stratégie du "dump and chase" (lancer la rondelle dans le fond de la zone offensive et essayer de la récupérer en mettant de la pression sur les défenseurs adverses s'ils s'en emparent avant vous) est toujours très employée mais il faut être assez forts, agiles et déterminés pour remporter les corps à corps qui en résultent, dans la lutte pour la possession du disque. 

Si vous perdez trop souvent ces épreuves de force comme le font les CHaudrons, c'est très révélateur du genre de club de hockey que vous avez. Si vous perdez autant de batailles à un contre un, que ce soit dans votre zone ou dans celle du club adverse, ça signifie que : soit vous n'avez pas assez de joueurs physiques; soit que vos gars sont peureux ou lâches; soit qu'ils sont trop frêles, trop vieux ou pas assez forts physiquement pour faire la job...  Dans le cas des CHieux de Mourial, toutes ces hypothèses sont valables. 

Même les enfants sont plus grands que Desharnais
Ce manque de nerf et d'aplomb implique aussi que vous vous contentez de jouer en périphérie, loin des clôtures ou de l'enclave, et que vous commettez des revirements pour éviter d'être frappés ou pris dans la circulation lourde. Autant de raisons pour être surclassés au cours d'un match. Ne reste plus que votre gardien de buts pour vous sauver et quand celui-ci flanche à son tour, sous le poids de la pression et d'un surplus de travail, vous vous retrouvez dans de beaux draps...sales.


Quand les choses se corsent en seconde portion du calendrier, la loi des plus forts prévaut encore davantage. Les joueurs qui ont des rôles de soutien deviennent encore plus indispensables pour donner de l'espace à leurs coéquipiers moins poches. La couverture défensive est plus serrée à mesure que les enjeux augmentent en perspective du classement final.

Le diminutif Paul Byron
Tout finit par s'enchaîner en deuxième moitié de saison. Si vous êtes plus petits ou moins forts physiquement, vous risquez d'avoir plus de petits bobos ou de vous fatiguer plus vite.  Remarquez que des grands niaiseux, des "floaters" et des jaunes du genre de Piqué "aux stéroïdes" Subban, ou Lars Eller, ce n'est pas mieux.  Il y a également tous ces joueurs marginaux du type Brian Flynn (6' 1", 180 lbs) ou Torrey Mitchell (5' 11", 189 lbs) qui sont aussi inutiles qu'interchangeables. Même que le coach les retire parfois de l'alignement, ce qui les arrange plutôt que de les punir...  Ils ne sont là que pour remplir des chandails et retirer leur paye.  

Il y a aussi des passagers comme Devante Smith-Pelly qui ne font carrément pas le travail pour lequel ils sont payés : apporter un élément de robustesse pour garder les adversaires "honnêtes". Ne compter pas non plus sur des mauviettes comme Nathan Beaulieu ou Tom Gilbert pour brasser un peu les adversaires, leur faire perdre leur concentration, chercher à les intimider ou à leur faire prendre des punitions d'indiscipline.



Si vous ne pouvez vous imposer physiquement, vous chercherez peut-être à compenser votre frustration, votre impuissance ou votre infériorité en accrochant ou en retenant davantage vos opposants. C'est d'ailleurs la base du système de jeu de Éphrem T'esRien : l'obstruction sous toutes ses formes. Le Caca excelle dans ce domaine.  C'est du jeu de séries éliminatoires dès le début de saison pour surprendre des adversaires moins bien préparés ou qui prennent ça plus "mollo", histoire de se garder des réserves pour la seconde moitié de campagne.  Car jouer "serré" de la sorte, c'est épuisant à la longue.  Quand arrive le mois de janvier ou de février, les CHieux sont au bout du rouleau.  Ils deviennent des proies faciles pour leurs opposants, qui ont su mieux doser leurs efforts.  

Parce qu'il a tout le poids du club sur le dos, Scary Price flanche aussi en seconde moitié de calendrier et encore plus en éliminatoires.  Il semble toujours blessé et vidé moralement.

Le minuscule Sven Andrighetto.
Quand la vraie saison commence, au printemps, ou quand l'enjeu augmente en fin de saison, c'est à cette période-là que l'on sépare les hommes des enfants.  Quand vous êtes un Paul Byron (5' 7", 153 lbs) un David Desharnais (5' 7", 176 lbs), un Sven Andrighetto (5' 9", 183 lbs), un Brendan Gallagher (5' 9", 182 lbs) ou des demi-portions comme Christian Thomas (5' 9", 176 lbs) et Charles Hudon (5' 10", 178 lbs), vous êtes hauts comme deux pommes (haut comme trois pommes ce serait encore trop grand dans leur cas) et vous n'êtes pas équipés pour aller à la guerre de fin de saison, quand la force physique, et le travail efficace en défensive, prennent une importance bien plus grande.

Oui, à ce moment-là, quand le jeu se corse, les petits schtroumfs CHicolores ne font pas le poids contre des adversaires plus avantagés physiquement.  Ils ont un sérieux problème à satisfaire les exigences de leur entraîneur : gagner les batailles à un contre un.  C'est mission impossible quand vous ressemblez aux enfants qui promènent le drapeau du Cacad'CHien avant le début des matchs au Centre PouBell !  Vos opposants peuvent sembler parfois mesurer deux pieds de plus que vous, et vous leur concédez un avantage d'une trentaine de livres. Pour essayer de couvrir leur homme, les gnomes de la CHnoutte sont condamnés à faire du ski nautique en s'accrochant aux géants adverses, sans pouvoir les freiner dans leurs élans.


Les nains du Cacad'CHien se sentent un peu comme les Romains dans les livres d'Astérix. Ces Romains que Obélix saisit par le cou, comme des poulets, et dont les pieds ne touchent plus le sol. Parions que les petits bonhommes de la CHiure, avec leur taille de "trotte-menu" et leur visage joufflu de lutin, ont bien de la difficulté à se faire servir des boissons alcoolisées dans les bars ou les restaurants. Les tenanciers de ces commerces ne doivent pas croire qu'ils ont atteint l'âge légal de dix-huit ans pour avoir le droit de consommer ces produits.


J'ai bien rigolé, l'autre jour, quand j'ai entendu dire, par un commentateur lèche-cul du Caca, que Desharnais était avantagé par son centre de gravité bas. Ça doit être pour cette raison qu'il est toujours sur le dos ou à plat ventre sur la patinoire ! Ha ! Ha ! Ha ! LOL ! Quel crétin !  La vérité, c'est que Desharnain est plus à sa place sur un court de tennis avec Joannie Rochette (photo ci-dessus) à jouer les petites vedettes, que sur une patinoire de hockey avec des vrais hommes !