mercredi 30 avril 2014

LE "BULL'S EYE" DE MILAN LUCIC...


C'est fort probablement le plus grand et le plus fort des Anti-Habs.  Milan Lucic, des Bruins de Boston, le confesse d'emblée : «Oui, je déteste le Canadien, mais si vous demandez aux gars de Montréal ce qu'ils pensent de nous, ils répondront la même chose.  Je joue maintenant avec les Bruins depuis sept ans et c'est naturel pour moi de ne pas aimer le Canadien.»  Durant sa carrière professionnelle il a malmené plusieurs CHieux.  À ses débuts, il a livré un combat mémorable à l'ex-Caca Mike Komisarek (photo ci-dessous).  Ce dernier a tellement subi une raclée qu'il n'a plus jamais été le même joueur par la suite.  Sa carrière a sévèrement décliné.  Puis ce fut au tour de l'ex-défenseur CHicolore Jaroslav Spacek de rester étendu sur la patinoire après un choc contre le gros no 17 des B's.  Tomas Plekanec, P.K. Subban et Brian Gionta ont aussi goûté à la médecine du rude ailier gauche des Big Bad Bruins.  Depuis l'an dernier c'est Alexei Emelin qui est devenu la cible et le souffre-douleur de Lucic.  En 2013, le géant de 6' 4" et 220 lbs de la troupe de Claude Julien a d'ailleurs expédié Emelin à l'infirmerie (voir photo plus bas) pendant six mois en le blessant au genou après être entré en collision avec lui.  Pauvre Emelin, il joue avec les poignées de sa tombe en s'obstinant à vouloir tenir tête à son ennemi de Boston.  Il risque de finir comme Komisarek...



Le défenseur russe du torCHon est seulement un des nombreux joueurs de la LNH a avoir eu maille à partir avec Lucic, un solide gaillard de 25 ans, natif de Vancouver, B.C..  Alors qu'il est un gentilhomme en dehors des patinoires, Milan ne fait pas dans la dentelle quand il joue au hockey.  Émotif, il perd parfois le contrôle de ses actes et porte des coups illégaux à ses adversaires.  Cela lui a valu des suspensions et des amendes.  Mais il dit ne rien regretter et on peut s'attendre à ce qu'il continue à faire des ravages parmi les rangs de ses opposants sur la glace.  Redoutable batailleur, il possède aussi un énorme talent de marqueur.  Ce qui en fait un des meilleurs joueurs de puissance de la Ligue.  D'ailleurs, c'est un power forward, Todd Bertuzzi, qui l'a inspiré quand il apprenait à jouer aux niveaux bantam et junior.




Si Lucic intimide même les joueurs les plus costauds de la Ligue, imaginez la terreur qu'il répand chez les moins imposants hockeyeurs du circuit Bettman.  J'ai imaginé ce que peuvent penser des petits bonhommes comme David Desharnais et Daniel Brière quand ils voient arriver sur eux le train Lucic.  C'est sur l'air de la chanson de Louis-Jean Cormier, Bull's Eye (voir vidéo en bas) :


«J'ai peur de sa grosse main sur mon collet (en, en, en, en)

Je sue, je suis détrempé au complet (en, en, en, en)
En regardant Milan
Qui m'enfonce le casque jusqu'aux tympans

Chaque fois qu'on se croise (en, en, en, en)

Chaque fois qu'on se croise (en, en, en, en)
Chaque fois qu'on se croise
Je sais qu'ça va être laid...

J'ai peur quand il me suit d'un peu trop près (en, en, en, en)

J'ai mal quand il me frappe dans les mollets (en, en, en, en)
À coups de bâton
Je tremble, j'en oublie même mon prénom

Chaque fois qu'on se croise (en, en, en, en)

Chaque fois qu'on se croise (en, en, en, en)
Chaque fois qu'on se croise
Je sais bien que j'suis fait...

À chaque fois qu'on se croise

Mon coeur s'arrête
Et je crains pour ma vie

Sur cette patinoire

Il veut ma tête
Je joue au ralenti

Je vois ses yeux noirs

Qui fixent ma tête
Je fige
Il me sourit

Et moi je lui dit "j'veux pas d'histoire"

J'en ai eu bien en masse
Il veut pas me croire
Il me balance son poing en pleine face

J'ai beau essayer de lui faire plaisir (en, en , en, en)

J'ai beau le chatouiller pour le faire rire (en, en, en, en)
Tout en douceur
J'essaie de m'pousser sans faire d'erreur

Chaque fois qu'on se croise

Je peux mourir
Chaque fois qu'on se croise (en, en, en, en)
Chaque fois qu'on se croise (en, en, en, en)
Chaque fois qu'on se croise
Je sais qu'il faut que j'me tire...

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