mardi 24 septembre 2013

LA CHARTE DES VALEURS QUÉBÉCOISES INTERDIRA-T-ELLE LE PORT DES SIGNES OSTENTATOIRES RELIÉS À LA RELIGION DU CANADIEN DE MONTRÉAL ?



Le projet du gouvernement Marois visant à inscrire la neutralité religieuse de l'État dans la Charte des droits et libertés de la personne (projet connu sous l'appellation "La Charte des Valeurs Québécoises") soulève les passions et beaucoup de critiques présentement, dans la société québécoise et même à l'étranger.  Un malaise et des tensions, créés par des cas problématiques d'accommodements plus ou moins "raisonnables" en faveur d'immigrants ou de groupes ethniques vivant au Québec, sont à l'origine de cette nouvelle politique ayant pour objectif -entre autres- d'encadrer le port de signes religieux ostentatoires dans les organismes publics et para-publics (écoles, hôpitaux, garderies, conseils municipaux, cours de justice, police, prisons, etc).  Je serais 100% d'accord avec cette initiative si... on incluait le Canadien de Mourial là-dedans.  C'est bien connu que cette équipe de hockey est devenue au fil des 100 dernières années une véritable religion au pays.  Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle LA SAINTE FLANELLE.  Des scientifiques d'un groupe de chercheurs de l'Université de Montréal dirigés par Olivier Bauer et Jean-Marc Barreau ont même publié un livre (LA RELIGION DU CANADIEN DE MONTRÉAL) sur le sujet, il y a quelques années.



Les auteurs du livre font des rapprochements "incestueux" entre des aspects doctrinaires ou dogmatiques qui uniraient les phénomènes religieux et le mythe des canailliens. Ils parlent de superstition, comparent les stigmates de Jésus crucifié aux marques sur les "bras meurtris portant le flambeau" des anciens porte-couleurs légendaires du CH. Sans oublier non plus d'évoquer le spectre des vieux fantômes du forum. Bref, en extrapolant à peine le discours de nos hurluberlus de l'U. de M., on peut croire que Maurice Rocket Richard a remplacé le frère André comme faiseur de miracles; que nous sommes retombés dans les superstitions jusqu'aux oreilles et, qu'en ce sens, nous pouvons nous comparer aux tribus les moins évoluées parmi les Papous... Ainsi donc, un fefan pieux, pratiquant sa religion "habsienne" comme un rongeux de jack strap de CHieux, pourrait-il vouloir toucher, comme une relique, un ancien fond de culotte du Saint-Rocket pour guérir son cancer colorectal ou sa prostate ? Nannnn... autant lécher les statues de Lafleur, Béliveau et Richard sur la place du Centenaire... Ce serait mieux pour les mal-au-coeureux...


Il n'en demeure pas moins que si le torCHon fait figure de religion et peut être considéré au même titre qu'une secte, il faudrait l'assujettir à la Charte des Valeurs Québécoises et prescrire le port de toute la panoplie de signes reliés au CH dans les édifices ou les places publiques sous contrôle de l'État.  Car il ne faut pas se le cacher, quand un fefan porte son chandail du Caca ou qu'il brandit son fefanion des CHieux dans un lieu public, il n'a pas toute sa raison.  Il est habité d'un fanatisme ou possédé par une sorte de démon CHicolore qui ne peuvent que nuire à son jugement, à son travail et aux gens de son entourage.  À l'extrême, ce genre de capotés peut même fomenter des émeutes et des manifestations totalement insensées.  Ça s'est déjà produit...malheureusement.  Et ça projette une très mauvaise image de notre peuple, ailleurs dans le monde.


Au point de vue personnel, je ne ressens pas nécessairement un malaise quand j'ai affaire à une fonctionnaire portant un voile sur la tête.  Par contre, si je vois un serviteur de l'État arborant les couleurs ou le sigle du CanaCHien de Moronréal, j'éprouve un profond dégoût, j'ai la nausée et les poils de mes bras se hérissent.  C'est plus fort que moi...  Mon gouvernement devrait m'éviter ces désagréments fâcheux.  Que ce soient des épinglettes, des calendriers, des tasses ou des verres, des affiches, des stylos, des montres, des horloges, des serviettes, des fanions, des coussins ou l'un ou l'autre des centaines d'objets identifiés au CHiendent, ils ne devraient pas s'imposer à mon regard quand je me retrouve dans un endroit gouvernemental.  Les Anti-Habs existent.  Ils doivent être respectés.

Car ces signes ostentatoires du CH ne sont pas inoffensifs.  Dès l'école primaire, on bourre le crâne de nos enfants avec du matériel marqué de l'empreinte de la CHiure.  On en a eu la preuve il y a quelques années quand on a fait état de ce dossier dans les médias.  Incruster les images des CHaudrons dans la tête de nos jeunes, ça équivaut à un commencement de lavage de cerveau.  On sème une graine qui deviendra une plante carnivore dans l'esprit des élèves, si tôt dans leur vie.  C'est une forme de propagande malsaine et de corruption déguisée qui débouchera plus tard sur des comportements de baveux, d'arrogants et de cinglés.


Comment expliquer autrement que par la superstition, ou la folie, des gestes stupides comme se faire tatouer le logo du CH sur un sein (ci-dessus) ou être en adoration devant une affiche ou un chandail du pourri Scary Price, le gardien de buts de la CHnoutte ?  Le torCHon a beau être un club de totons, voir son logo sur un sein est tout à fait répugnant, et ça devrait être interdit !  Libérez-nous de ce genre de pollution visuelle !  Ça presse !  Vivement une charte des valeurs québécoises ! 

samedi 6 avril 2013

L'ANTI-HABS HACKSAW REYNOLDS SUR LA GALERIE DE LA PRESSE DU CENTRE POUBELL ?


Depuis quelques années, le phénomène des blogues a pris une ampleur considérable. Une petite révolution dans le monde de l'information. Un peu de couleur dans le noir et blanc de la presse traditionnelle. Tellement que la LNH de Gary Bettman accrédite de plus en plus de blogueurs (106 l'an dernier) pour suivre ses activités. Faut dire qu'avec le virage sud-états-uniens de Bettman, la couverture médiatique des équipes de la NHL a diminué. Moins "d'exposure", c'est pas l'idéal pour un sport professionnel qui cherche à gonfler sa popularité. Récemment, les Predators de Nashville, qui ne semblent pas intéresser grand monde dans leur coin, invitaient les blogueurs à couvrir les matchs du club. Dans plusieurs marchés américains où il est illusoire de croire que le hockey suscitera un jour le moindre intérêt, il y a souvent UN seul journaliste pour interroger le coach du club local. Et ce scribouilleur, sans doute en punition ou ayant perdu le tirage au sort à son journal, ira demander à reculons à l'entraîneur, qu'est-ce qui pourrait bien faire l'objet de son article. Les politiques des clubs de la LNH varient beaucoup au sujet de l'accréditation des blogueurs sur la galerie de la presse. Même chose en ce qui concerne leur accès aux joueurs après les parties.



À la fin du mois d'août, au cours d'une réunion, les représentants des clubs de la Ligue ne sont pas parvenus à définir une ligne de conduite commune en ce qui a trait au phénomène de plus en plus populaire des blogs. Si les Capitals de Washington, les Islanders de New York et les Penguins de Pittsburgh manifestent pas mal d'ouverture envers les blogueurs, des clubs comme les Rangers de New York et les Oilers d'Edmonton ne veulent pas les voir rôder autour de leurs joueurs. Là où on les accepte, c'est à divers degrés permissifs. Chez certaines équipes, on leur réserve le même traitement et les mêmes faveurs qu'aux journalistes de plein exercice : siège sur la galerie de la presse, popcorn frais, entrée libre aux vestiaires des joueurs après les matchs... Dans d'autres villes, les responsables des relations publiques des équipes souhaiteront que les blogueurs se tiennent à l'écart et n'interrogent les membres de leur organisation que dans les corridors des vestiaires, si les joueurs se rendent disponibles.


Des conflits peuvent éclater entre la ligue et les équipes. Par exemple, lors du dernier repêchage, la ligue a accrédité un blogueur de New York qui était sur la liste noire des Rangers parce qu'il avait fait campagne pour le congédiement de leur directeur général Glen Sather. Les Blue Shirts étaient furieux et ils ont réclamé l'expulsion de l'indésirable. Évidemment, les "vrais" journalistes ne voient pas d'un bon oeil que des "faux" journalistes obtiennent les mêmes avantages et les mêmes privilèges qu'eux. À moins que ces blogueurs aient leur carte de presse et fassent leur métier dans les règles de l'art. Autrement dit, il faut que ces intrus soient des copies conformes des membres réguliers des médias. Qu'ils ne fassent pas trop de vagues ou de bruit...

Pour ne pas qu'on se pile trop sur les pieds entre joueurnalisssssssses de première et de seconde classe, certains ont suggéré la création d'un "pool" de blogueurs. Présents en nombre limité dans les arénas, ils pourraient agir comme une agence de presse et relayer leurs informations à des blogueurs affiliés mais non accrédités. Mais qu'ils le veuillent ou non, je pense que les équipes sportives devront composer avec cette nouvelle tendance représentée par les blogueurs. Les amateurs de sports sont tannés des comptes rendus classiques et monotones des journaux. Ils veulent lire ou entendre des opinions originales ou peu banales. Et ils désirent y répondre en donnant leur propre avis. C'est ça la nouvelle mode, d'autant plus populaire car facilitée par les nouveaux modes de communication et la technologie de dernier cri (mobilité, twitter, facebook, forums sur internet).

Il n'est pas surprenant que ce soient surtout les grosses organisations et les clubs plus anciens (original six) qui se méfient le plus des blogueurs. Ces derniers sont plus critiques, plus difficiles à contrôler (free lance) que les journalistes. Alors, inutile de rêver d'une telle utopie : vous ne verrez jamais Hacksaw Reynolds manger du popcorn sur la galerie de la presse du Centre BéBell. Ah ! C'eut été tellement drôle de pouvoir rire du torCHon en direct, et de pouvoir traiter mes voisins journalistes de "guidounes" et de lèCHe-bottines des CHieux...  Il m'aurait tant fait plaisir de prendre un ou deux verres de trop et de les restituer ensuite sur des fefans assistant aux matchs de leurs demi-dieux en culottes courtes...

vendredi 18 janvier 2013

BIEN SUR LES HABS SONT BONS DERNIERS, MAIS...MAIS VOIR UN FEFAN PLEURER !

Vous me direz qu'il ne faut pas se moquer des malades et des infirmes...  Qu'il ne faut pas frapper sur de pauvres bougres qui sont à terre et qui ont de la grosse pepeine...  Vous me direz que l'on doit faire preuve de commisération envers les fefans bipolaires du Cacanadien de MortYial qui ont souffert le martyre en voyant leur club de merde finir au dernier rang de la Conférence de l'est l'an passé.  Mais, en même temps, à leur ordinaire, les fanatiques de la Sainte Guenille sont tellement prétentieux, arrogants et baveux, qu'il est bien difficile pour un Anti-Habs de résister au plaisir de leur tourner le fer dans la plaie quand ils sont débinés.  Par exemple, ces temps-ci, dans mon JOURNAL INTIME D'UN ANTI-HABS EN FEU (voir lien dans la marge de droite, dans ma liste de blogues), je me contente en riant des talifans les plus capotés qui sévissent sur le blogue du journaliste François Gagnon (Cyberpresse).  En relisant les conneries qu'ils ont envoyées comme messages sur le site de Gagnon, on peut vraiment se payer une pinte de bon sang.  Et même plusieurs !



En prenant connaissance des élucubrations de ces damnés du torCHon, on peut parfois sentir que leur arrogance bascule dans la détresse et le désespoir à mesure que leurs vauriens s'abîment dans l'océan de leurs nombreuses défaites.  Quand leurs héros s'avèrent des zéros, quand leur bonheur ou leur malheur dépend du rendement des CHaudrons du hockey, on sent dans le plus noir de leurs propos qu'un Caca au dernier rang les affecte profondément, et on imagine facilement que les plus souffrants d'entre eux peuvent verser des larmes.  Ayant développé une dépendance affective envers le club des Molson, le fefan enragé va comme le Cacanadien va, c'est-à-dire très mal ! De beaux cas pour le Doc Mailloux !  Les Anti-Habs ont beau se réjouir des déboires de la CHnoutte sur la patinoire comme à l'extérieur de celle-ci, ils ont beau jouir quand les fefans huent leurs joueurs pourris, il n'en demeure pas moins que, voir un fefan pleurer, c'est le bonheur suprême !  Ha ! Ha ! Ha !



Pour m'amuser (et vous amuser aussi, je l'espère) l'idée m'est venue de changer les paroles de la célèbre chanson de Jacques Brel -Voir un ami pleurer- afin de les adapter à la situation que l'on vit maintenant avec un torCHon dans les bas fonds de la Ligue Nationale de Hockey.  Pour ceux et celles qui ne connaissent pas cette oeuvre magnifique de Brel, j'ai joint ci-dessous une vidéo montrant la larmoyante Lara Fabian interpréter ce classique de la chanson française.  En fredonnant la chanson, vous n'avez qu'à remplacer les paroles de Brel par les miennes.  Ça demande un certain effort intellectuel, mais si vous n'êtes pas des fefans du CH, vous devriez être capables d'y arriver.

«Bien sûr, le CanaCHien demande
L'appui de tous ses fanatiques.
Bien sûr, les fefans l'enguirlande
C'est la pire équipe d'Amérique.
Bien sûr, les anti-habs écoeurent
Tous ces fefans qui font pitié.
Bien sûr, on rit de leur malheur
Mais, mais voir un fefan pleurer !



Bien sûr, il y a toutes ces défaites
Et le dernier rang tout au bout.
Tous ces losers baissent la tête
C'est une bande de flancs mous.
Bien sûr, les fefans sont fidèles
À leur club quand il peut gagner.
Bien sûr, on leur coupe les ailes
Mais, mais voir un fefan pleurer !

Bien sûr, les fefans sont trompés
Ils se font avoir tout le temps.
Ils croient que le club va gagner
Le boss du CanaCHien leur ment.
Bien sûr, ils ne comprennent pas vite
Que ces Molson bien cravatés
Ne sont que de beaux hypocrites
Mais, mais voir un fefan pleurer !

Bien sûr, leur club c'est comme la pègre
C'est malhonnête et élusif.
On sait bien sucrer le vinaigre
Le marketing est persuasif.
Tous ces fefans qu'on exaspère
Et qu'on sait si bien exploiter
Naïfs ils boivent toujours leur bière
Mais, mais voir un fefan pleurer !