dimanche 1 juillet 2012

SUR LES 101 OCCASIONS ESTIVALES DE SE MOQUER DES MINABLES HABS...


L'été est là avec sa chaleur caniculaire. C'est le temps des vacances, de la détente, du repos, des joyeuses rencontres entre parents et amis autour du barbecue. Il faut profiter de ces moments privilégiés et bien trop courts. La seule glace que nous désirons voir n'est pas celle des patinoires de hockey mais celle qui danse dans notre verre rempli d'un désaltérant rafraîchissement, au bord de la piscine... Mais la saison estivale 2012 n'est pas ordinaire pour les anti-habs ! Le Cacanadien de Morvial a terminé au dernier rang de la Conférence de l'Est, le printemps dernier, et ça mes amis, ça se fête en grand ! Après les années d'or de la gérance catastrophique de Réjean ti-coune Houle et du beleuet flétri Mario Tremblay, dont la nullité a été un comble, les anti-CH rêvaient à la répétition d'une période aussi faste, même si une semblable déconfiture paraissait improbable à court terme. C'était sans compter la bêtise incarnée dans le trio de nigauds Gauthier-Gainey-Martin. Nous avons donc eu droit à un autre écroulement total de l'empire de porcelaine des CHieux. Une décadence pathétique qui n'est que la suite d'une série de 19 années de reconstructions ratées. Une décadence qui accompagne si bien celle de la métropauvre embourbée dans des ruines de ruines nauséabondes. Je ne me souviens pas du titre de la pièce de Michel Tremblay (possiblement Hosanna) dans laquelle un personnage y allait d'un poignant constat envers lui-même. C'était un monologue qui convient très bien au torCHon des vingt dernières années. Ça disait à un moment donné : «R'garde c' que chui dev'nu, chu la honte d'la société». Ainsi donc, en moins d'une génération, le club que les Molson ont racheté à prix d'or, (en sur-payant pour un nom, le "glorieux" Canadien de montréal, qui a perdu tout son lustre d'antan), a changé diamétralement de position dans le "corps" social du Québec. Du nombril du monde, qu'il était aux yeux des fefans, il a déménagé vers un autre orifice, situé entre les deux fesses : le trou du cul...



Oui, depuis trois ans que je me moque des CHaudrons sur l'ensemble de mes blogues, je ne pouvais pas rêver d'un plus beau scénario. Le "timing" a été formidable. Les scandales touchant des joueurs (les Kostitsyn, Hamrlik, Higgins, O'Byrne, etc) et l'organisation du Caca (qui a donné des contrats à des criminels)ont alterné avec les avalanches de défaites, de congédiements, de relations douteuses avec des individus malhonnêtes. Parce que plus personne ne voulait du fameux CHicolore, il a même appartenu à un américain, George Gillett, qui avait le cul sur la paille, mais que les fefans ont renfloué en sachant se faire exploiter comme les vraises cons qu'ils sont. Yes sir ! Un Canaillien, au dernier rang, portant le bonnet d'âne, après avoir été envoyé en punition dans le coin, dans la classe des cancres, ça mérite que les anti-habs tournent le fer dans la plaie des fefans, à chaque occasion possible, même lorsque le soleil darde ses rayons, durant la belle saison. Autre coïncidence extraordinaire, en même temps que les CHaudrons de Haïti Nord descendaient dans la cave du classement de la LNH, les Moronréalaids descendaient dans la rue, avec leurs chaudrons, pour soutenir la grève étudiante. Communion parfaite et hautement symbolique, certains manifestants ont même eu l'idée géniale de taper sur leur chaudron avec l'uniforme du bleu, blanc, merde sur le dos (photo ci-dessus). Si vous rencontrez des protestataires portant carré rouge et chaudron cet été, ne manquez pas de leur souligner que ce serait un "naturel" pour eux, de porter également le chandail des CHaudrons de MortYial, leur club de hockey poche. Si vous faites un petit bout de chemin avec eux, égayez-les en leur contant des blagues du genre : «Quelle est la différence entre payer pour aller voir jouer les Canadiens, et payer pour aller aux danseuses ? Dans les deux cas, tu paies pour aller voir des tetons !»





Les réunions autour du barbecue sont toutes désignées pour vous acharner sur les pauvres fefans bipolaires, encore dépités par les performances honteuses de leur club de broches à foin, au cours de la campagne 2011-12. D'abord, s'il y a des absents au party auquel vous participez, ne manquez pas de faire un parallèle avec les trois derniers trios du CH, qui, eux non plus, ne se sont pas présentés la saison passée. Il arrive souvent au cours d'une soirée de fête de raconter des blagues autour d'un bon feu de camp. Profitez-en pour ressortir vos vieilles "jokes" sur le CHiendent. Par exemple, posez la devinette suivante : quelle est la différence entre une mouffette et le Canadien ? Y en a pas, les deux font le mort à domicile et se font écraser sur la route ! Ha ! Ha ! Ha ! Vous verrez les fefans rire jaune... Si le barbecue de votre hôte prend du temps à démarrer ou fonctionne mal, comparez-le aussitôt à l'anémique jeu de puissance de la CHiotte. Si la personne en charge du barbecue fait brûler des saucisses, une pièce de boeuf, des ailes de poulet ou des côtes levées, pointez la viande calcinée et évoquez la ressemblance avec P.K. Subban. Rappelez comment le 76 des CHiards s'est fait "toaster" des deux bords, en se faisant déborder des deux côtés de la patinoire l'an dernier. Au contraire, si le T-bone qu'on vous offre est bien cuit, montrer votre appréciation en vous exclamant : ces morceaux de viande sont cuits, comme les Canadiens, pour la prochaine année. Il arrive presque toujours qu'un gars ou une fille boive trop d'alcool et se retrouve ivre mort sur le lieu du party. Pointez cette personne du doigt en affirmant qu'elle fait un Carey Price de lui ou d'elle... Saisissez l'occasion de poser une autre devinette amusante. Quelle est la différence entre Carey Price et un autobus de la ville ? L'autobus fait plus d'arrêts ! Hi ! Hi ! Hi ! Ou bien prenez un air solennel en faisant observer le fait que Price est très croyant. Un vrai Jesus Price ! En effet, préciserez-vous, il est certainement très pieux car il est toujours à genoux devant son filet !



C'est évident qu'au cours de l'été, les fefans vont chercher à répliquer à vos sarcasmes en disant qu'avec la nouvelle équipe de direction, engagée par Geoff "flat draft" Molson et Marc "Symphorien" Bergevin, ça va changer du tout au tout, et que vous avez fini de rire de leur super Cacanadien. Ne les contredisez-pas. Mentionnez que les joueurs vont se forcer beaucoup plus avec Michel "t'es rien" Therrien derrière le banc. Le nouvel ancien entraîneur de la CHiure va apporter de gros changements. Il va notamment remplacer le banc des joueurs par une rangée de bols de toilette. Au moins, là, les porte-couleurs de la CHarogne vont forcer davantage... Sans compter qu'avec son air bête, sa gueule à fesser dedans et son front de boeuf, Therrien va les faire chier au "boutte". Il va y avoir un divorce entre la direction CHieuse et leurs pousseux de puck. Ça me rappelle l'histoire de l'enfant qui se fait demander par le juge, qui vient d'officialiser le divorce de ses parents : «veux-tu aller vivre avec ta mère ?» L'enfant répond «non». «Veux-tu aller vivre avec ton père ?» L'enfant répond à nouveau «non». «Alors avec qui veux-tu vivre ?» s'enquiert encore le juge. «Avec les Canadiens de Montréal», rétorque l'enfant en expliquant ensuite : «ma mère me bat, mon père me bat, mais les Canadiens, eux, ils battent personne...». Ainsi va la nouvelle dynastie perdante du torCHon. Une nouvelle tradition de solides "losers" qui ont remplacé les "newfies" dans les plaisanteries populaires. Oui, oui, qui l'eut cru ? Les Cannes à CHiens de MortYial sont devenus la risée de toute la société... Ohé ! Ohé ! Ohé ! Ohé ! Pourris ! Pourris ! Et vogue la galère des CHieux ! Cap sur les récifs !